LE CHALUMEAU OXYACETYLENIQUE
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TERMINOLOGIE DES DIFFERENTES APPLICATIONS (page 1) 
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1. BRASAGE

Le brasage est une opération d'assemblage de pièces métalliques au moyen d'un métal d'apport à l'état liquide, dont la température de fusion (liquidus) est inférieure à celle des pièces à assembler, et "mouillant" le métal de base qui ne participe pas par fusion à la constitution du joint.

2. BRASAGE FORT

Le brasage fort, schéma 1607, est une opération d'assemblage hétérogène dans lequel un joint en général capillaire est obtenu avec un métal d'apport dont la température de fusion est > à 450°C.

3. BRASAGE TENDRE

Le brasage tendre, schéma 1608, est une opération d'assemblage hétérogène au moyen d'un métal d'apport dont la température de fusion est < à 450°C, à base d'étain, de mélange étain-plomb, etc....

4. SOUDOBRASAGE

Le soudobrasage, schéma 1606, est une opération d'assemblage qui est obtenue de proche en proche selon un mode opératoire analogue à celui du soudage autogène, la température de fusion du métal d'apport est > à 450°C. Dans cette définition il faut remarquer que le métal d'apport en fusion doit "mouiller" le métal de base.

5. SOUDAGE AUTOGENE

Le soudage autogène, schéma 1605, est une opération consistant à réunir, en utilisant ou non un métal d'apport dont la température de fusion est du même ordre de grandeur que celle du matériaux de base, deux ou plusieurs parties constitutives d'un assemblage en assurant la continuité entre les parties à assembler.

6. METAL DE BASE

C'est le métal constituant les pièces à assembler.

7. METAL D'APPORT

C'est un métal étranger aux pièces à assembler, qui peut intervenir dans l'opération d'assemblage.

8. FLUX

C'est une préparation qui se présente sous la forme d'agglomérés, poudres, pâtes, liquides ou gaz, qui à la température de brasage ou de soudobrasage, est susceptible de provoquer ou de faciliter le "mouillage"du métal de base par le métal d'apport liquide. Si le flux est gazeux, il est désigné sous le terme "d'atmosphère" sauf s'il s'agit d'un liquide vaporisé dans la flamme.

8.1. Le rôle du flux est multiple, il doit :

  • Réduire, détacher de la surface des métaux de base et mettre en suspension les oxydes et autres composés dont la présence gêne la liaison avec le métal d'apport :

    - en effet, le principal obstacle à la mouillabilité des surfaces est constitué par les oxydes métalliques. En outre le carbone qui existe à l'état libre dans la fonte grise peut, dans ce cas, être une gêne pour le mouillage. La capacité de dissolution des oxydes est limité pour chaque flux . C'est ainsi qu'à ~800°, le " borax " dissous ~9 % de son poids d'oxyde de fer et ~0,34% d'oxyde de chrome. Pour cette raison, l'emploi d'un flux ne remplace pas le décapage préalable des surfaces, son rôle se limitant à éliminer les oxydes et autres composés qui se reforment plus ou moins vite aussitôt après décapage et pendant le chauffage

  • Protéger le métal d'apport aussi bien que les métaux de base contre l'oxydation par l'air pendant le chauffage et brasage :

    - si les pièces sont en atmosphère réductrice, tous les oxydes sont réduits, sauf, peut être ceux qui sont très stables, mais, si le brasage se fait à l'air libre, un flux solide ou liquide devient nécessaire

  • Faciliter le "mouillage" du métal d'apport
  • Il doit même mélangé aux oxydes qu'il a éliminé, posséder une viscosité assez basse pour pénétrer dans tout le joint :

    - à la température de brasage, le flux doit être facilement déplacé par le métal d'apport fondu et sa tension superficielle doit être telle qu'il mouille le métal de base et aide à l'écoulement du métal d'apport

  • L'élimination des résidus aprés brasage, doit être réduit :

    - exceptionnellement, certaines brasures sont exécutées sans aucun flux, comme le brasage du cuivre au moyen d'alliage Cuivre/Phosphore (cupro-phosphore).

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